1. |
Quand...
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Quand la nuit nous surprend, au détour d’un tourment
L’aube nous retire, à la lune en suspend
Quand le dernier baiser s’efface sous la pluie
On s’égare, on se touche, du bout des lèvres on s’enfuit
Quand les mots sont violence, je te blesse en silence
Ma plume qui trahit les fantômes d’une vie
Quand le jour nous libère d’une nuit d’insomnie
Je te perds et me noie, je sombre dans l’oubli
…Quand la vie nous trahit, il reste la poésie
Quand la vague bouscule, ébranle nos certitudes
L’été nous transporte, nous aimante, nous dénude
Quand le temps se dérobe, sous tes doigts je frémis
Tu m’emportes loin de moi, on s’évade sans un bruit
Quand je n’ai dans la tête que l’odeur de ton corps
Des traces éphémères, sur ma peau un trésor
Quand le désir n’est pas mort, mais qu’il nous fait du tord
Dis-moi que ce n’est rien, la solitude et son parfum
…Quand la vie nous trahit, il reste la poésie
Quand la lune remplit nos bouteilles de tristesse
Les hommes se démasquent, dévoilant leurs faiblesses
Quand le vin coule à flots, dans nos corps en détresse
J’attends que la vie remplisse nos verres de tendresse
…Quand la vie nous trahit, il reste la poésie
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2. |
Les mots de l'aube
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Les mots de l’aube / Qui nous harcèlent
Remplis de doutes et de promesses
D’histoires inachevées / Au matin oubliées
Tous ces baisers déchirés en une étreinte forcée
Des fantômes caressés / Du bout des lèvres abîmés
Crachés dans le noir ce sont des mots sans espoir
Au milieu des caresses / S’insinuent les non-dits
Habiles maladresses quand les mots sont gratuits
L’attente est triste à défaut d’être belle
Elle est vide et m’emporte avec elle
Les mots de l’aube sont beaux, parce qu’ils (puisqu’ils) sont éternels
Traverser les rêves / D’un matin sans sommeil
Quand la nuit nous oublie, dans son lot d’insomnies
Les volutes de l’alcool / Font vibrer des Je t’aime
Mots d’amour, de révolte, dessinant des poèmes
Une voix qui se serre / Une larme qu’on cache
Pour souder un instant les fils du temps qui passe
Tous ces mots étranglés / Délivrés par la peur
Que le jour les emporte et que revienne la pudeur
L’attente est triste à défaut d’être belle
Elle est vide et m’emporte avec elle
Les mots de l’aube sont beaux, parce qu’ils (puisqu’ils) sont éternels
Quand les mots sont dits seuls / Affamés par l'envie
Ils coulent sous la peau, je les maudits
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3. |
Epitaphe pour deux
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Quand nous aurons sorti la colère de terre
Et nous aurons repris nos bouteilles à la mer
Rembobiné le fil des souvenirs amers
La force des loups pour vaincre leurs chimères
Aucune armée de nous ne sera solitaire
Pends-toi à mon cou…la lune sera pleine
Emporte-moi…Hors de ce monde exsangue, loin du feu et des bombes
Viens cueillir avec moi les fleurs à mettre sur nos tombes
Ressuscite mon cœur à coups de corps à corps
Fais-moi sentir plus fort que nous ne sommes pas morts
S’enfoncer chaque jour, dispersés dans le vent
Un peu plus dans l’ombre, à vomir les gens
Ne pas devenir fou, sentir battre les veines
Pends-toi à mon cou, l’aube sera pleine
De lendemain qui crachent toute la rage et la haine
Coup de poing dans le ventre, aucune mise en scène
Écrasons leur pudeur, et marchons sur leurs fêtes
Insipides champs de pleurs de ces héros sans trompettes
Pends-toi à mon cou…la lune sera pleine
Emporte-moi…Hors de ce monde exsangue, loin du feu et des bombes
Viens cueillir avec moi les fleurs à mettre sur nos tombes
Pends-toi à mon cou, l’aube sera pleine
Des ombres frémissantes d’une marée humaine
Comme une vague scintillante, leur faire mordre la poussière
Les sanglots seront vains, nous marcherons fiers
Fatigués de courir dans les espoirs d’hier
Emporte-moi…Hors de ce monde exsangue, loin du feu et des bombes
Viens cueillir avec moi les fleurs à mettre sur nos tombes
Écrivons ensemble…Une épitaphe pour deux
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4. |
Combien de temps
03:18
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Combien de temps à attendre, que la vie se charge de moi
Au-delà l’horizon qui tombe, le jour ce soir ne se couche pas
Je n’aurais plus à prétendre, que le ciel s’acharne sur moi
Et si le vent efface nos pas, je continuerai à marcher tout droit
Je franchirais la porte d’un monde, connu seulement de toi et moi
La musique bercera nos âmes, d’enfants perdus d’un monde sans foi
Et j’irais souffler sur la tombe, de toutes nos illusions vaincues
Sans même penser une seconde, que la vie elle-même ne se bat plus
La lune ne se couchera pas, l’aube naissante suspendue
Au souvenir d’une nuit d’autrefois, le jour qui enfin s’est tu
Et lorsque les oiseaux du monde, chanterons à l’unisson
D’une seule voix, en une seconde, tu comprendras le mot pardon
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